Histoire de notre Commune

 

 

 

 

CRESSAT, autrefois CRESSAC, faisait partie des grands domaines gallo-romains, a comme origine une villa ou fundus et prend le nom du propriétaire (en 1356 CREYSSAC) du latin dessus. cresius.

Au 12éme siècle devint un bourg en rond (système de défense) avec son église (qui avait un clocher mur) et son cimetière et appartient à la famille Laron, seigneur d’Ajain ; dont Jean de Laron eut l’insigne honneur de donner l’hospitalité dans son château au dauphin fils du roi Charles III en mars 1 439 : ce Jean de Laron portait une armure blanche.

Les gens du pays émigraient déjà à cette époque surtout pour construire le port de La Rochelle, ce qui a été cité dans le terrier de Cressat et du Cornet, qui est de 1613.

Le dernier des Laron fut Blaise, fils de François de Laron qui n’eut qu’une fille : Françoise qui épouse le Baron Louis d’Oiron et lui apporta en dote la seigneurie paternelle.

Ce nouveau seigneur appartenait à une vieille famille du Poitou qui tire son nom d’une petite localité des Deux Sèvres. Il ne dût pas venir en Marche avant 1525, ce seigneur rendit hommage comme seigneur et baron d’Ajain à Charles Duc d’Orléans, d’Angoumois el du Bourbonnais. Comte de Haute et Basse Marche, le 6 mars 1544 et le 13 août 1545 ; son fils Jacques lui succéda et épousa en 1569 Gabrielle d’Aubusson. De ce mariage, naquit Louis qui jouât un rôle important dans la ligue.

Louis avait épousé en 1583 : Claudine de Colombiers, dont il n’eut qu’un fils ; devenu veuf peu de temps après il se remaria en 1593 avec Honorée d’Aubusson dont il eut 3 fils. Son premier fils n’ayant pas d’enfants, ce fut le fils ainé de son remariage, celui-ci nommé Claude devint seigneur d’Ajain (dont dépendait Cressat) et en 1634 eut lieu entre les fils de Louis d’Oiron un partage.

Claude vendit à Alexandre de Seiglière, seigneur de Cressat, les terres et seigneurie d’Ajain pour la somme de quarante-deux mille cinq cent livres le 7 mai 1661.

Il se retira à Gouzon dont il était baron du chef de sa femme Marguerite de Malleret qu’il avait épousée en 1636 (les descendants résident dans le Poitou et le Berry au château du Puix près de Montmorillon et au château de Pelorge près de la ville du Blanc). Il avait fait construire la maison forte de Cressat datée de 1626.

Alexandre de Seiglière seigneur de Cressat résidait surtout à Guéret ou le retenaient ses fonctions de premier président en l’élection de la Marche, il avait plusieurs châteaux : Ajain, du Terret (paroisse de la Saunière), du Cornet (paroisse de Cressat), de Jouillat el de Bostfranc (paroisse de Jouillat). Il avait acquis cette dernière seigneurie en 1656 de son frère Joackim de Seiglière, trésorier général des finances du Duc d ’Anjou, fils de Louis XIV qui habitait à Paris l’hôtel de Bostfranc rue du Mail, paroisse de Ste Eustache et devint un des plus riches seigneur de la Marche. En 1658, Il acheta un domaine de Brejassoux, en 1670 une métairie à Villarvent (Ajain) en 1 680 le fief de la maison du Bost (enclavé dans la seigneurie d’Ajain). Alexandre mourut au mois d’aout 1687. Comme n’avait pas de fils, sa fortune revint à ses filles et ce fut Marguerite qui avait épousé Denis de Gedoyn, seigneur du Monteill au Vicomte eut sa part les seigneuries de Cressat et du Cornet, des Mas de Parsac, de Jouillat et de Bostfranc

Les armes de Seiglières sont d’Azur à 3 émis de seigle d’or.